Une nouvelle approche classificatoire des textes oraux africains
DOI :
https://doi.org/10.4314/tvl.v44i1.29812Mots-clés :
littérature orale, genres oraux, textes oraux, discours, énoncés, jeux de plaisanterie, chercheurs en littérature oraleRésumé
La classification des textes oraux en des genres bien déterminés a toujours préoccupé bon nombre de chercheurs en littérature orale. Depuis Antti Aarne et Stith Thompson, les tout premiers, puis Vladimir Propp, Alan Dundes, Denise Paulme, SamuelMarcel Eno Belinga, Véronica Görög, Jean Derive, etc. pour ne citer que ceux-là, les travaux ont porté sur la division des contes et leurs différentes sous-classes, les chants, les mythes, les récits épiques et les autres genres oraux. Ces recherches diverses ont abouti à une classification classique basée sur le contenu du texte oral, sa forme (ou structure), ses personnages, sa fonction, la présence ou non de la musique, etc., et qui se compose des contes, mythes, légendes, épopées, chants, textes initiatiques et/ou sacrés, proverbes, dévises et dévinettes. En littérature orale africaine, nous avons constaté que l’utilisation des textes oraux tient compte d’autres facteurs en plus comme le temps, le lieu, la circonstance, etc. En outre, certaines dénominations classiques (le conte par exemple) ne correspondent pas exactement aux conceptions de ce genre dans le milieu africain. Toutes ces raisons ont conduit à un nouvel examen des différents genres oraux dans le cadre africain et à proposer une division de ces textes en cinq grandes catégories.
Téléchargements
Références
...
Téléchargements
Publiée
Numéro
Rubrique
Licence
(c) Copyright Tydskrif vir Letterkunde 2007
Ce travail est disponible sous licence Creative Commons Attribution - Partage dans les Mêmes Conditions 4.0 International.